Rencontre avec François Couture à Azy

 
  

poules et coq de race vorwek

le parquet de vorwek avec 5 poules

Voilà déjà quelques temps, nous sommes allés à Azy (18) visiter l’élevage avicole de François Couture, dans l’espoir d’acheter quelques oeufs fécondés de poules vorwek… 😉

C’est un petit élevage familial et amateur, mais où l’on voit transparaitre le sérieux et l’expérience, dans les façons de faire, d’expliquer, de raconter, et dans le vécu du propriétaire des lieux.

Découverte du site et de ses habitants

Les parcs occupent le jardin, sous les arbres ou en bordures de haie. Dans chaque enclos une race et variété bien spécifique, dont le nom et le dessin sont peints à la main sur une enseigne fixée au poulailler. C’est plaisant pour les novices que nous sommes en races de cocottes diverses et variées.

Les poulaillers ont chacun une couleur également pour égayer l’ensemble. Les grillages de séparations sont assez bas, car aucune poule ne s’échappe : François à une astuce pour les dissuader de voler qui parait efficace à première vue !

Coq niederrheiner noir à discret camail argenté

Coq niederrheiner noir à discret camail argenté

Au fil de la visite, nous découvrons des espèces dont nous n’avions jamais entendu parler. Le maître des lieux est intarissable sur ces reproducteurs, les soins, la nourriture, l’incubation, les envois d’œufs par les services postaux, etc. Nous écoutons toutes les informations pertinentes qu’il nous donne gentiment, mais ne retiendrons pas tout, tant il y en avait !!

Nous avons pu ainsi contempler des faveroles allemandes et françaises, des houdan, des hollandaises huppées, des orpington fauves, des énormes coucou de malines (le coq avoisine les 7kg et ne semble pas très arrangeant à l’intérieur de son parc !), des sussex tricolore, des wyandottes, des vorwek, des padoues, des poules La Flèche et des Bresse gauloise blanche, des Dorking, des niederrheiner, des marans, et des croad langshan.

poules et coq orpington fauve à l'ombre des arbres

le parquet d’orpington fauve à l’ombre des arbres

J’ai inévitablement été attirée par les orpington fauves dont le plumage bouffant me plait énormément. Dommage pour nous, la plupart de ces belles boules plumeuses couvaient, et il n’y avait pas d’oeufs disponibles de cette variété. JF à choisi de compléter notre couveuse avec des oeufs de croad langshan, de niederrheiner et moi j’ai choisi des sussex tricolore pour le fun !

À défaut d’oeuf, il y a avait quelques poussins de race vorwek et nous en avons donc pris 4, qui ont exactement le même âge que nos bébés orpington, et pourrons donc être élevés ensemble, après la phase d’acclimatation des 4 petits nouveaux.

Ce que nous avons apprécié dans cet élevage :

  • Des oeufs frais de qualité, testés régulièrement en couveuse, pour garantir un taux de fécondité maximum.
  • Des reproducteurs sélectionnés et non consanguins
  • Des coqs « de rechange » prêts à intervenir en cas de déficience !
  • Un choix important de poussins
  • Des prix très abordables
  • Des conseils avisés et pertinents, prodigués sans compter.

Ce que nous avons moins aimé :

  • Les enclos dénudés de toute végétation au sol (bien que de la verdure y soit régulièrement apportée)
  • Des abreuvoirs pas toujours propres (oui nous sommes exigeants sur le bien être animal, et nous l’assumons !!)
  • Des poules et coqs plutôt sauvages et peu curieux (mais n’est-ce pas le comportement ‘normal’ d’une cocotte ?)

 

Seconde visite !

jeune coq vorwek

Août, jeune coq vorwek à son arrivée chez nous

Le temps à passé depuis notre première rencontre, les poussins vorwek ont grandit (et suscités des histoires), les oeufs de niederrheiner et de sussex nous ont donné des poussins, et ceux de croad langshan étaient anormalement clairs (non fécondés).

Cette fois ci nous venons prendre un jeune coq (que nous baptiserons Août) de race vorwek, issu d’une autre souche, pour palier aux soucis de consanguinité, en vue de constituer notre premier parquet de pure race vorwek  pour 2015 !

Cette fois ci il y a 4 oeufs d’orptington fauve de disponibles, que nous mettrons en couveuse avec quelques sussex tricolores !

Nous avons ensuite discuté de confection de poulailler « mobile » mais n’avons pas encore trouvé la solution idéale à nos futurs besoins. Il est parfois difficile de tout concilier pour le meilleur bien être de nos cocottes… Et cela demande parfois de longues réflexions !

🙂


 
  
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