Nous en avions entendu parlé plusieurs fois… C’est tous les 29 de chaque mois (sauf lorsque cela tombe un dimanche).
Si vous aimez les volailles vous devriez aller y faire un tour, cela vous plaira…
Déçus des marchés locaux spécialisés, car représentés par trop de professionnels vendant uniquement des souches hybrides industrielles complètement dégénérées, il ne nous restait plus qu’à venir découvrir Les Hérolles, dans la Vienne !
Mardi 29 juillet (c’est programmé depuis plusieurs semaines) nous partons plein d’espoir de trouver notre bonheur au milieu des sujets exposés ; Cela fait des mois que nous recherchons, entre autres, des wyandottes naines argentées ou dorées à liseré, sans succès, pour notre petit coq PC.
Après avoir remonté toute le champ de foire et la rue marchande, nous trouvons enfin l’espace volailler. Première allée : grande déception. 2h30 de route pour trouver des vendeurs professionnels de poule industrielle maltraitée élevée en batterie, c’est un poil décevant. Deuxième allée presque identique. Si vous aimez les volailles (en sauce) allez aux Hérolles : des parcs de coqs à rôtir à droite et à gauche. Peu à peu apparaissent quelques plus petits exposants, amateurs plus ou moins éclairés, et plus ou moins sérieux (comme partout).
L’un d’entre eux retient notre attention, car les sujets présentés sont beaux, entretenus et propres. Quelques jolis couples de canards d’ornement, de coqs pékin gris perle, et un joli couple de shabo bleu caillouté attirent notre attention. Mais rien de ce que nous recherchons…
La dernière allée est plus informelle, presque hors zone, sur l’herbe, entre les voitures. Il y a moins de monde, et moins de bêtes exposées. Nous repérons alors des sujets wyandottes, objet de notre convoitise !! Sujets de variété non encore homologuée (mais en cours), travaillés par le propriétaire lui même : argenté à liseré bleu. Le couple reproducteur vient d’être vendu sous nos yeux, il reste deux jeunes de l’année : une poulette et un coquelet que nous réservons après une longue discussion avec un juge de concours avicole.
Nous prenons tous les renseignements utiles quand aux croisements génétiques possibles pour faire perdurer cette variété encore rare du mieux que nous le pourrons.
Par la même occasion, nous craquons sur un couple de reproducteurs pékin en variété isabelle… couple en provenance d’Italie. Nous continuons d’emmagasiner les informations pour ces nouveaux sujets et les croisements à rechercher pour améliorer encore la couleur du plumage. C’est très instructif et passionnant. Nous avons rencontré les bonnes personnes ! Nous profitons de leur savoir, expériences et conseils.
Afin de compléter le cheptel, nous prenons l’unique poulette wyandotte (argentée à liséré noire) d’un autre éleveur, pour diversifier les origines et éviter la consanguinité.
Nous retournons voir le couple de chabo qui nous plaisait, mais les deux jolis oiseaux ont déjà trouvé preneur !
C’est le coffre empli des « piou piou » des poussins que nous reprenons la route du retour ! À la maison d’autres poussins doivent nous attendre dans la couveuse avec un peu d’avance… Les pronostics sont lancés sur le nombre d’éclosions en notre absence !!
Il n’y a plus qu’à trouver des noms et installer ce petit monde pour une quarantaine de prévention, avant de les intégrer au troupeau déjà en place.