Jour #24 – Défi Planter au Poulailler : Boutures de saules & plantation d’hélianthis
Hello à toi, passionné(e) de petits poulets et de plantations malines ! Pour ce 24ème jour du défi « Planter au Poulailler », je t’embarque dans une matinée bien remplie… un 3 en 1 végétal comme je les aime.
Optimiser les déplacements pour multiplier les plantations
Aujourd’hui, j’ai combiné trois actions en une seule sortie, afin de minimiser mes pas et aller-venues :
- Récolte de branches de saules (pleureurs et tortueux) pour faire des boutures,
- Bouturage direct en pleine terre (dans les zones humides),
- Plantation de tubercules d’héliantis dans plusieurs jardins extérieurs.
Résultat : un gain de temps, un gain d’énergie… et plein de nouvelles plantes installées !
Bouturer le saule, un jeu d’enfant (ou presque)
J’ai récupéré plusieurs branches dans différentes parcs :
- Environ 10–11 jeunes tiges de saule pleureur,
- Quelques tiges de saule tortueux,
- Trois grosses branches de saule pleureur à planter directement, en petits tronçons
Pourquoi le saule bouture-t-il si facilement ?
Le saule fait partie des plantes dites « bouturables à bois tendre » :
- Sa sève est riche en acide salicylique (aux vertus stimulantes pour la reprise),
- Il développe naturellement des racines au niveau des nœuds quand il est en contact prolongé avec l’humidité,
- Il accepte très bien les bouturages directs en pleine terre humide.
Conseil : toujours choisir des tiges saines, d’un diamètre proche d’un crayon, et planter rapidement après la coupe.
️ Conditions idéales pour bouturer en pleine terre
Le sol est encore bien humide en ce moment, et la pluie est annoncée pour l’après-midi. Résultat : pas besoin d’arroser, la météo fait le boulot ! Parfait pour tenter du bouturage direct, notamment pour les grosses branches de saule.
J’ai aussi laissé les boutures d’automne (déjà partiellement racinées) en jauge pour leur laisser le temps de continuer tranquillement leur enracinement.
Zoom plante : le saule tortueux (Salix matsudana ‘Tortuosa’)
Famille : Salicacées
Type : Arbre ou grand arbuste décoratif à tiges rouges
Hauteur : 5 à 10 m
Exposition : Soleil
Sol : Humide à frais, sans stagnation prolongée
❄️ Rusticité : Excellente (jusqu’à -25 °C)
Pourquoi l’avoir au poulailler ?
- Son port graphique et original structure le paysage, et apporte une touche atypique
- Il attire le regard sans créer trop d’ombre dense, il est résistant et pousse rapidement.
- Ses branches se bouturent tout aussi facilement que les autres saules.
Zoom plante : le saule pleureur (Salix babylonica)
Famille : Salicacées
Type : Arbre caduc à croissance rapide
Hauteur : Jusqu’à 15 m
Exposition : Soleil ou mi-ombre
Sol : Frais à humide, bien drainé
❄️ Rusticité : Très bonne, jusqu’à -20 °C
Pourquoi l’avoir au poulailler ?
- Il offre une ombre généreuse grâce à son port retombant,
- Il fixe les sols humides en bord de mare ou de zone basse,
- Ses jeunes tiges sont idéales pour le bouturage facile et rapide.
Planter des héliantis pour ombrer les parcs
En parallèle, j’ai emporté des tubercules à planter dans plusieurs jardin extérieurs. Sur cette matinée, j’en ai implanté dans au moins 5 parcs, tous accueillant également les boutures de saule en direct.
L’héliantis, le cousin méconnu du topinambour
L’héliantis (Helianthus strumosus), aussi appelé topinambour sauvage, est une vivace productive, souvent utilisée pour ses qualités fourragères et structurantes :
- Il produit de hauts feuillages qui offrent de l’ombre naturelle et une protection aux poulets, ainsi qu’une alimentation verte.
- Ses tubercules comestibles sont appréciés des poules, qui iront les déterrer en hiver.
- C’est une plante très rustique, qui repousse chaque année sans soin particulier.
- Elle permet de structurer un parc et de diversifier les ressources disponibles.
Astuce : elle s’étale par ses racines, donc à réserver à des zones où elle peut s’exprimer librement sans concurrence avec des plantes fragiles.
La vidéo du jour #24 :
Bilan d’une matinée intense (mais satisfaisante)
Avec tout ça, j’ai passé près de 3 heures dehors, après avoir déjà fait 3 heures à gérer l’ensemble des tâches aux poulets. La météo était clémente, ni trop chaud ni trop humide, ce qui m’a permis de bien avancer à mon rythme malgré la fatigue accumulée.
Et comme toujours, je note tout sur le plan et les fiches de suivi des plantations pour savoir quoi a été planté où, et éviter les mauvaises surprises au débroussaillage.
Et toi ?
As-tu déjà tenté des boutures de saule ?
Viens me dire ce que tu en penses, j’adore partager ces expériences jardinières avec toi !
On se retrouve demain pour la suite du défi « Planter au Poulailler » !
