Après les épisodes de froid à répétition durant les mois de mai puis de juin, la période d’inondation du mois dernier, où certains ont baigné plus que d’autres (une pensée à tous les sinistrés), nous voici aujourd’hui propulsés d’un coup en plein été, avec fortes chaleurs !
Ces changements brutaux de températures sont néfastes aux poulets petits et grands. Ils ne peuvent à notre image, enlever ou remettre le pull pour maintenir une température corporelle idéale et confortable. La période humide suivie de deux jours de grosse chaleur, était propice au développement de toutes les maladies respiratoires, champignons et parasites, avec encore une fois cette année une recrudescence de poux rouges, bien cachés dans les poulaillers, à l’abri de la lumière du jour.
Tous ces évènements nous ont bien occupés, et nous occupent encore.
Chaque jour il faut s’adapter à la météo :
- prévoir des pâtées tièdes et consistantes lorsqu’il faisait froid et humide, pour revigorer nos troupes plumeuses ; veillez à ce que tout le monde puisse se mettre au sec, y compris les pattes, ce qui fut bien difficile durant l’épisode de pluies intenses.
- prévoir des goûters frais lorsque le soleil cogne, pour rafraîchir les organismes en souffrance et lutter contre la déshydratation ; veillez à ce que les zones d’ombres soient en nombre suffisant, et ce toute la journée.
Attention !! Les poules au nid, sont fragilisées par la couvaison, et ne doivent pas supporter des chaleurs intenses à l’intérieur de leur couvoir. Nous en reparlerons prochainement. En attendant, il est facile de mettre un thermomètre à l’intérieur des abris pour avoir connaissance des températures endurées par les miss lorsque le temps est beau et chaud (très chaud pour certains)
Et tout ceci sans oublier les poules couveuses, et les poussins fraîchement éclos sous les jeunes mères inexpérimentées…… Bref autant de raisons pour être occupés plus de 10h par jour dehors !
Et donc manquer cruellement de temps pour vos écrire des billets sur les poulets ou vous donner des nouvelles de Mascot’ et de ses petits camarades…
merci Olivier pour cette belle et juste synthèse de l’éleveur 🙂
Elever des animaux est plus qu’un métier, c’est, ou ce doit être une passion.
Elever des animaux exige de la rigueur, de la ponctualité et de l’abnégation, mais aussi un minimum de connaissances, de l’observation et une capacité d’adaptation de tous les instants. Sans parler d’une remise en cause permanente: pourquoi, quand, comment, a-t-on fait ce qu’il fallait au moment où il le fallait ?
Elever des animaux est parfois ingrat, dur, difficile, mais quelle satisfaction de voir quelques sujets qui sortent du lot et reçoivent, non pas par chance, non pas par magie, mais par le travail accompli, un titre prestigieux comme celui de plus beau spécimen de sa catégorie au plan national.
Gaëlle est une passionnée parmi les passionnés. Il suffit pour s’en convaincre de lire ses articles et de regarder ses vidéos. Sans oublier Jeff ! …. et Mascot’ !
Bravo à elle pour tout ce qu’elle fait, ce qu’elle nous montre, nous enseigne, et n’oublions jamais tout le travail que cela représente !