P'Ang super poulette médaillée

Vie de poussin : objectif  ‘sourires’

 
  

Depuis quelques jours, P’Ang ma super poulette, est de retour à la maison, souvent seule, parfois accompagnée de son ami Anka !

Elle a repris sa place au bureau, comme si de rien n’était … C’est donc elle qui s’exprime dans le « je » de ce texte ! 🙂


Hello mes lecteurs préférés !!!

Comment ça va, en cette période de rentrée ? Tu vois, moi aussi je fais ma rentrée et mon retour, après une période un peu particulière qui m’a vraiment occupée quelques mois. Chaque chose à son temps et aujourd’hui je suis à nouveau à pianoter sur le clavier de maman Gaëlle !

Oeufs et couvaisons

P'Ang arbore sa médaille de superpoulette devant ses poussins

mes poussins en admiration devant ma décoration !

La dernière fois que j’ai pianoté, c’était sur le portable dans l’écurie …. parce que je couvais en plein hiver par -10° dehors (et -4° dans le bâtiment). Cela m’a valu d’avoir trois poussinnettes orpington (Alan, Amy et Akola) que j’ai élevé durant 4 semaines avec autant d’assiduité que j’avais couvé. À ce sujet ma marraine Sonia m’a offert une belle médaille de Super Poulette !! 🙂  Et puis du jour au lendemain, j’ai signifié aux poussins que je n’avais plus rien à leur enseigner, et qu’il fallait qu’elles se débrouillent seules (« qu’elles volent de leur propres ailes » comme disent les humains… Comme si une poule pouvait voler avec les ailes de sa voisine !!?? Pffff !! Parole de p’tite poule, y’a vraiment d’étranges expressions !).

Maman à dit que ce n’était pas très maternel, d’autant que les poulettes avaient encore besoin de ma chaleur bienfaitrice la nuit pour les maintenir à bonne température. J’ai donc accepté le compromis de les prendre sous mes ailes, la nuit uniquement. Le compromis n’a pas duré longtemps car je n’ai pas fait tellement d’efforts pour que cela perdure. 😉

J’ai très vite recommencé à pondre, mais j’ai eu quelques soucis avec mes œufs. La coquille ne se formait pas normalement, et du coup Simla dévorait mes œufs à chaque fois, si elle les trouvaient avant maman… Faut dire que comme j’étais pas à l’aise dans mes plumes, je pondais n’importe où. Ça m’est même arrivé alors que je me promenais dehors : ploup.. un œuf dans l’herbe ! 🙂

Un peu inquiète que je ne synthétise pas naturellement la vitamine D, Maman Gaëlle m’a administré une cure de Stérogyl (que je n’aimais pas prendre du tout) chaque soir. Comme j’ai décidé de couver à nouveau, on n’a pas pu savoir si le traitement aurait été bénéfique ou non !! J’étais déjà partie pour une nouvelle aventure !

Par un tour de magie que seule maman sait faire, j’ai eu des œufs qui ont donné des poussins bien plus rapidement que la première fois …. ou bien est-ce moi qui suis une meilleure couveuse ?? Je me suis retrouvée cet été, flanquée de deux petites brahmas baptisées Nel’kan et Nahika, que j’ai élevé avec dévotion durant 5 semaines (tu notes l’effort que j’ai concédé à ce sujet ??) avant de leur expliquer qu’à présent, chacun traçait sa route.

Comme ce sont de bonnes poulettes, elles n’ont pas insisté du tout, et comme il faisait très chaud au mois d’août je n’ai pas été obligée de les prendre son mon aile le soir 🙂 !

Et voilà, j’ai retrouvé mon copain Anka, ma liberté, et la maison de maman où je viens plusieurs fois par jour pour diverses raisons (la principale étant souvent de me remplir un peu plus le jabot).

Objectif ‘sourires’

À présent que je suis libérée de mes obligations maternelles, ma mission est de m’occuper de maman qui à veillé sur moi durant des mois, même lorsque je grognais ou que je n’avais pas du tout envie qu’elle me touche. J’avoue …. je n’ai pas toujours été la poulette la plus agréable qui puisse être à ce moment là ! 😉

Le matin, je sais que maman Gaëlle à fort à faire avec le nettoyage et tout l’entretien courant des poulaillers : il y en a 27 et 9, ce qui doit faire un autre chiffre, mais j’ai arrêté l’an passé d’apprendre à compter à 27 mouches, alors je ne sais pas vraiment combien ça fait ; mais ça en fait beaucoup ! Donc, je guette le moment où elle va bientôt rentrer dans la maison pour foncer avec elle au moment où la porte s’ouvre !! Et je deviens de plus en plus agile et rapide pour me faufiler à l’intérieur (parfois tellement discrètement que personne n’a rien vu !!) en quelques dixièmes de secondes.

Et hop, je suis dans la maison (tu noteras que j’ai fait un effort de vocabulaire et que je ne dis plus ‘grande boite’, mais ‘maison’ ? J’ai compris que chaque boite à un nom spécifique.. pour bien parler ‘humain’ il suffit de savoir le nom de chaque boite, c’est facile en fait !! Même si c’est un peu tordu : une boite reste une boite !!). Je file dans la cuisine (une autre boite, tu suis ??), pour voir à nettoyer tous les aliments qui auraient pu être oublié par les poussins du moments, et autres animaux comme le chat Malo, ou Bip qui laisse tomber plein de nourriture tout le temps. Si tu veux voir à quoi ressemble ces deux là, et te payer une tranche de rire : regarde cette mini vidéo !!

Une fois ces activités ménagères effectuées, je réclame quelque chose à manger à maman (pour la forme, pour créer du lien !!). Ça ne marche pas toujours, mais j’ai souvent un bol de légumes que j’engloutis à toute vitesse pour montrer que je suis contente ! 🙂 Rien que de me voir faire ainsi l’aspirateur (ça c’est une boite de forme bizarre qui fait beaucoup de bruit et qui avale tout ce qu’il voit), maman à toujours le sourire. Elle dit que je suis goinfre, et c’est certainement vrai. Conclusion goinfre = poule 🙂

L’essentiel pour moi étant de voir des sourires sur son visage, aussi souvent que possible, car elle en a besoin, ma Maman. Lorsque j’ai aspiré tout mes légumes (ça ne prends pas plus d’une minute si je suis en forme => un peu comme l’aspirateur, tu suis toujours ?), je vois si je peux monter sur la table, pour m’assurer que là aussi, tout est propre…. Non, en fait, je veux juste voir si y’a pas le sac à pain qui traine par là !! Parce que celui là, je le reconnais sans me tromper !! Pas folle la poule !! 🙂

Et puis sur la table il y a toujours le verre de maman avec dedans, ma boisson préférée…. c’est que ça donne soif toutes ces occupations ! Faut dire aussi que bien souvent, j’ai déjà renversé le bol du chat sur le carrelage… qui ne contient pas ma boisson préférée… 😉

Si tu penses savoir ce que contient le verre dans la vidéo, laisse un commentaire en bas de page, je me ferrais un plaisir de te répondre 🙂

Indice : ne pas se fier à la couleur du breuvage, qui peut être tout autre, et que j’aime autant 🙂

Bref ! Une fois ce rituel quotidien terminé, je m’installe sur le bureau pour avancer un peu le travail administratif de maman. Par exemple dernièrement j’ai rangé les photos que Amandine était venue faire à la maison. Je t’explique la situation pour qu’il n’y ait pas de confusion !

J’étais à la maison avec Anka, et pour lui montrer comment je travaille, je suis donc monté sur le bureau, devant l’ordinateur. Je lui explique le clavier, les papiers, les stylos (dont je ne sais pas me servir), les lunettes (qui ne me servent à rien non plus) et autres gadgets que l’on peut trouver sur le plan de travail de maman. En faisant cette belle démonstration, je bouge, je caquète pour faire voir que je sais de quoi je parle. Anka, fidèle à lui même, me regarde stoïquement sans perdre une miette de mes faits et gestes.

Ensuite je lui montre à quel endroit je fais ma pause : sur le coin droit du bureau, sur une pile de papiers ou sur le tapis moelleux de la souris d’ordinateur (que je ne sais pas très bien utiliser non plus). Démonstration oblige, je me dandine, je tourne au moins 11 fois sur moi même (dans les deux sens) pour trouver LA place idéale du jour. Ce sera le coin de la table, sur la pile de documents. Un petit gadget me gêne un peu, je me trémousse, et hop, l‘objet orange gicle de là vite fait. PARFAIT je suis bien installée pour un petit roupillon. 🙂

J’ai été réveillée par maman Gaëlle qui après avoir vidé la poubelle à papier du bureau, venait travailler avec moi. Je l’aide avec empressement à répondre à tous les mails du jour, puis on passe une annonce pour trouver une nouvelle maison à certains poulets nés cette année, et enfin on va regarder les photos prises par Amandine. Maman à reçu ce qu’elle appelle une clef (usb) par le facteur, mais il faut savoir que cela ne ressemble pas du tout à une clef (vraiment le vocabulaire humain est tordu !!). J’ai hâte, j’ai hâte de voir toutes les images !! 🙂

L’agacement monte lorsque maman ne trouve pas cette fichue clef orange qui ne ressemble pas à une clef (ni à une orange d’ailleurs), qu’elle avait posé, le matin, sur le coin du bureau… hum hum.. As-tu saisi le problème ?? D’autant que Jeff à du mettre à brûler le contenu du grand sac dans lequel on vide la poubelle à papier… C’est plus clair pour toi ??

Pour ne pas faire durer le suspens, ni les recherches, j’explique avec tact à Gaëlle que le carré orange qui ne ressemble pas à une clef, devait être le gadget qui me gênait un peu (beaucoup) pour ma sieste…. et qu’il ne doit pas être bien loin !! 😉

Tu suis toujours ?? C’est à ce moment précis, que l’on comprend que le truc est tombé dans la corbeille à papier, vidée par maman, puis mis au feu par Jeff. Quel travail d’équipe !! Sauf que le bidule n’est pas un papier et n’aurait jamais du se retrouvé là… et que malgré sa toute petite taille, il contenait tout le travail réalisé par Amandine. Hum ! Je sens que j’ai fait une boulette… et qu’on ne regardera pas les photos aujourd’hui… Dommage je suis certaine que j’étais très en valeur dessus. 🙂

Il parait que cette fois là, je n’ai pas du tout aidé maman…. Si tu veux, je te raconte la suite un peu plus tard, car là j’ai les pattes qui picotent et s’engourdissent à force de pianoter… C’est que je n’ai plus du tout l’habitude du clavier !!

P'Ang est juché sur l'épaule de Gaëlle

mission remplie : objectif « sourire » atteint !!

Des p’tits becs

P’Ang (super poulette et écrivain)

 


 
  
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4 comments on “Vie de poussin : objectif  ‘sourires’

  1. lapoulephilosophe

    Chère petite P’Ang, tu racontes que tu as eu des moments où tu étais grognon et ne voulais pas que Gaëlle te touche. Et bien, c’est exactement ce que traverse Kalicotte, en ce moment : c’est comme si on n’avait jamais eu tant de moments de complicité…

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