Poussin P'Ang au bureau en pleine réflexion sur ces projets d'écriture

Vie de poussin : le déménagement

 
  

Vous l’avez tous constaté, P’Ang est très loquace et raconte beaucoup de choses ! J’ai dû effectivement couper en deux son dernier récit, car c’était vraiment très long !! Même si l’écrivain à boudé un peu, personne n’est perdant puisque voici la suite !!

Une fois n’est pas coutume, c’est donc P’Ang le poussin, qui s’exprime dans le « je » de ce texte.

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P’Ang déménage

Un après midi ensoleillé, mais pas très chaud pour autant, papa et maman ont bricolé dans le jardin autour de notre maison (celle en grillage dont je parlais précédemment). Pour l’occasion on a tous eu le droit de se promener partout avec les autres, c’était drôlement amusant, sauf si on s’approchait trop des poussins de Mac, car elle n’est pas commode et protège ses petits. Il parait que c’est une super maman, et aussi que c’est ma poule mamy (parce que c’est la maman de Joker… vous suivez ?). En tout cas, elle est belle (un peu comme moi !). Mais j’ai quand même observé ce que faisaient Gaëlle et JF du coin de l’œil droit, pendant que je découvrait ce nouvel environnement attrayant

Notre maison à changé de sens et la petite boite à disparue, remplacée par une plus grosse boite, en bois, fermée, mais qui s’ouvre plusieurs fois : devant et dessus. En terme technique avicole, il parait qu’il faut dire que c’est un poulailler. Donc j’ai compris, ce sera notre nouvelle boite pour se cacher, et elle est bien grande pour nous 7 !

Ensuite papa et maman ajoutent une sorte de barrière tout en long, pour nous faire un jardin privatif, recouvert d’un filet vert, qui doit nous protéger des prédateurs aériens (déjà venus sur le terrain attaquer les poussins, je m’en rappelle bien). Pour compléter le mobilier, une boite ronde et bleue est ajoutée sur l’herbe (elle fera une belle cachette pour nous tous) et une autre boite, noire et ronde également, protège le tas de cendres qui sert pour nos bains de poussière. On n’avait pas encore vu les boites rondes, mais ça à l’air bien ! 🙂

Ce soir là, Gaëlle ne vient pas nous chercher pour rentrer à la maison (celle où il y a la cuisine et notre chambre)… Je n’aime pas ça. Avec les copains on décide de faire un tas de poussins en se collant fort les uns contre les autres pour se donner du courage, et on se met à piailler en cœur, sans trop réfléchir.

Maman arrive enfin, mais sans la boite qui nous sert d’autobus pour rentrer. Je n’aime vraiment pas ça, d’autant que le jour décline vraiment. Elle nous explique que nous avons notre propre maison, rien qu’à nous 7, et qu’il serait bon d’y rentrer pour la nuit. Elle nous rappelle qu’elle nous en a déjà parlé, mais je crois qu’on avait pas trop écouté, ni compris le principe. Elle vaporise dans le poulailler, un produit qui sent plutôt bon et qu’on connait déjà, car on l’utilise au moment des vaccins ou des vermifuges.

Mais de toute façon, même si ça sent bon, personne ne veut y aller, et nous ressortons aussi vite qu’elle nous dépose à l’intérieur de la boite en bois !! Ce balai de poussins dure quelques minutes, mais maman n’a pas cédé. Alors nous avons fait un petit tas dans un coin. J’ai bien vu que Gaëlle était triste de nous laisser là, mais que cela semblait important pour nous d’y rester. Serrés dans notre petit tas, le sommeil à fini par nous gagner, après toutes ces émotions.

Avec maman Gaëlle dans la boite cuisine de la grande maison :)

Avec maman Gaëlle dans la boite cuisine de la grande maison 🙂

Le lendemain nous étions réveillés bien plus tôt que d’habitude et nous n’avions pas assez dormi. Nous étions tous bien fatigués ! La journée à été occupée à dormir sous la boite ronde et bleue, car il y faisait assez chaud, c’était confortable. Maman a trouvé bizarre qu’on se cache autant pour dormir… Elle n’aime pas trop ça.

La visite nocturne

Deuxième soir, même rituel que la veille : nous formons un tas et nous braillons, mais un peu moins fort qu’hier, car nous n’avons plus trop de voix, et surtout, on est très fatigués. On ne se fait pas trop prier pour rentrer dans la boite et on ne fait pas le balai des poussins qui ressortent à toutes pattes. Il ne fait pas très chaud du tout et on est mieux dedans, tout bien réfléchi !

Alors que nous étions profondément endormis tous les 7, j’ai entendu un bruit étrange contre notre maison. Mais pour nous, poussins de la maison de papa et maman, il y a à présent tellement de bruits étranges la nuit dehors, que nous avons du mal à tous les expliquer et les comprendre… J’étais réveillée, j’ai senti une présence, et j’ai vu une grosse ombre entrer dans notre jardin. J’ai eu peur, les copains aussi. On a fait un tas, mais sans faire de bruit du tout pour une fois.

L’ombre énorme à commencé à gratter le grillage de notre maison. Grillage qui a commencé à se détendre et à céder par endroits. Puis la porte s’est ouverte, laissant libre passage à l’ombre pour rentrer chez nous. J’aurai voulu crier, appeler papa et maman, mais j’étais paralysée de trouille. Notre groupe de poussins ne ressemblait plus qu’à un minable tas de plumes tremblotantes.

Heureusement pour nous, la chambre en bois est bien sécurisée et l’ouverture n’est pas aisée. L’ombre à farfouillé dans nos assiettes et mangeoires, puis d’un coup, est repartie en forçant à nouveau le grillage en sens inverse. Nous sommes restés en tas, effrayés par cette visite nocturne qui aurait pu nous coûter la vie…

Au matin, maman Gaëlle est paniquée en apercevant notre barrière et la porte fracturées. Elle nous trouve sains et saufs dans notre chambre bien fermée, mais pas trop en forme. Salsk, Shendi et moi on picore le petit dej’ du bout du bec, sans trop de conviction ni d’appétit… Maman n’aime vraiment pas ça du tout (et elle a raison… car on couve quelque chose de pas rigolo du tout…)

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On me fait signe, en coulisses, qu’il faut que je mette (encore une fois) un terme à mon récit….. C’est vraiment pas facile d’être poussin écrivain dans cette maison !!!

Si vous êtes d’accord je vous raconterai prochainement le truc bizarre qu’on a tous attrapé, comment j’ai été malade en plus de ça, et plus tard, comment j’ai appris à compter (et à quoi ça sert)…

Comme déjà expliqué hier (voir ICI), même s’ils n’apparaissent toujours pas sur le web, je reçois tous vos commentaires, alors ne vous privez pas pour m’écrire !! Tôt ou tard, le bug sera résolu et ils seront bien publiés !! Et moi, ça me fait super plaisir de vous lire 🙂

les commentaires des lecteurs pour les articles de P'Ang

voici vos premiers commentaires sur le récit d’hier, tel sque je les vois moi 🙂

Plein de petits becs à tous

P’Ang le Poussin

(vous savez quoi ? dans 3 dodos on sera le 12 !!!)

>>> Découvrir le récit suivant de P’Ang : épisode 5


 
  
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8 comments on “Vie de poussin : le déménagement

  1. Amandine K.

    Ça commence à faire un peu peur ton histoire, tu manipules bien le suspens !

  2. marie-Christine

    Te voilà bien courageux P’Ang, tes copains aussi. Si j’osais ,oh et puis allons y, je dirais  » quelle plume »!!!
    A bientôt pour la suite. Je vais faire un tour en Arièges, je ne pourrai peut-être pas te lire mais je me rattraperai au retour. Bec à toi

  3. sonia

    P’Ang quel talent Maman Gaëlle peut être fière de toi tu es une poulette pas comme les autres on adore tes récits donc continue et dit à Maman Gaëlle que tu veux nous raconter la
    suite

  4. CATHY

    bravo P’ang réçit toujours aussi passionnant on a hate de lire la suite

    1. P'Ang le poussin

      Aurélie,
      Cette nuit là, déjà on ne voyait pas bien depuis notre boite poulailler…….
      Et puis surtout, on n’a pas été super curieux ni courageux….. on a fait un tas pour se réconforter et on a fermé les yeux pour ne pas avoir trop peur de mourir……
      je sais juste dire que c’était gros comme le chien, environ…

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